domingo, 28 de octubre de 2012

DIDIER BARBELIVIEN: Paris, la nuit, la pluie




Paris de ma tendresse au volets refermés
Un café sans adresse un journal imprimé
Paris de Pompidou et de Léo Ferré
C'est Paris au mois d'août dans ma rue préférée

Paris de St Benoît à St Germain des Prés
C'est l'alcool qui me noie quand il n'y a plus d'après
Paris d'où je t'écris en silence une lettre
Qui se veut comme un cri en s'efforçant de l'être

Paris la nuit la pluie Paris

Paris du Luxembourg aux manèges arrêtés
Sur l'ombre de Gainsbourg 33 tours édités
Paris des autobus dans la vieille gare du Nord
L'amour au terminus pour une montre en or

Paris du Carroussel des chevaux dans la brume
De la rue de Courcelle où les oiseaux s'enrhument
Paris des voyageurs qui refont dans leur lit
Des enfants voltigeurs pour les avions d'Orly

Paris la nuit la pluie Paris

Paris de St Lazare des juke-box allumés
Des marlous banlieusards des bistrots enfumés
Paris de Jacques Prévert dans les jardins d'automne
Où le vent à l'envers vient balayer les feuilles

Paris de Sodimène où les roses ont rougi
Et de Bernard Timès soufflant ses bougies
Paris de Zanzibar dans ma tête étoilée
Cherchant au bout du bar une rime à envoiler

viernes, 26 de octubre de 2012

GEORGES BRASSENS: Les passantes

Le clip : Live HQ 1977 
Soutitré en anglais


Les passantes
Georges Brassens (1921-1981)

Paroles: Antoine Pol

Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir


Las fugaces

Yo quiero dedicar este poema
A todas las mujeres que amamos
Durante algunos instantes secretos,
A las que conocemos apenas,
A las que un arrastra un destino distinto,
Y que no se vuelven a ver más.

A la que vemos aparecer
Un segundo en su ventana
Y que, rápidamente, se desvanece,
Pero cuya esbelta silueta,
Es tan graciosa y delicada
Que nos quedamos maravillados.

A la compañera de viaje
Cuyos ojos, encantador paisaje,
Hacen parecer corto el camino.
Que somos los únicos en comprenderla
Y que dejamos sin embargo bajar
Sin haber rozado su mano.

A las que ya están comprometidas,
Y que, viviendo horas grises,
Cerca de un ser demasiado diferente,
Nos han dejado, inútil locura,
Ver la melancolía
De un futuro desesperante.

Queridas imágenes vistas,
Esperanzas frustradas de un día,
Mañana estaréis en el olvido.
Con solo un poco de felicidad que tengamos
Es raro que nos acordemos
De los episodios del camino.

Pero si hemos fracasado en la vida,
Pensamos con un poco de ganas
En todas esas felicidades entrevistas,
En los besos que no osamos tomar,
En los corazones que debían esperarnos,
En los ojos que no hemos vuelto a ver.

Entonces, en las noches de hastío,
Poblando nuestra soledad
Con los fantasmas del recuerdo,
Lloramos los labios ausentes
De todas las bellas fugaces
Que no supimos retener.

Versión de Jesus
Libellés :

G.Brassens : H2A 

domingo, 24 de junio de 2012

Les z'incconus : C'EST TOI QUE JE T'AIME

JEANNE MOREAU:J'ai la mémoire qui flanche

J'ai la mémoire qui flanche
Je me souviens plus très bien
Comme il était très musicien
Il jouait beaucoup des mains
Tout entre nous a commencé
Par un très long baiser
Sur la veine bleutée du poignet
Un long baiser sans fin

J'ai la mémoire qui flanche
Je me souviens plus très bien
Quel pouvait être son prénom
Et quel était son nom
Il s'appelait, je l'appelai
Comment l'appelait-on
Pourtant c'est fou ce que j'aimais
L'appeler par son nom

J'ai la mémoire qui flanche
Je me souviens plus très bien
De quelle couleur étaient ses yeux
Je crois pas qu'ils étaient bleus
Étaient-ils verts, étaient-ils gris
Étaient-ils verts de gris
Ou changeaient-ils tout le temps de couleur
Pour un non, pour un oui

J'ai la mémoire qui flanche
Je me souviens plus très bien
Voilà qu'après toutes ces nuits blanches
Il ne reste plus rien
Rien qu'un petit air
Qu'il sifflotait
Chaque jour en se rasant:
Padadoudidoudadoudé doudoudidoudidou
Ah!!!

J'ai la mémoire qui flanche
Je me souviens plus très bien
Habitait-il ce vieil hôtel
Bourré de musiciens
Pendant qu'il me, pendant que je
Pendant qu'on faisait la fête
Tous ces saxos, ces clarinettes
Qui me tournaient la tête

J'ai la mémoire qui flanche
Je me souviens plus très bien
Lequel de nous deux s'est lassé
De l'autre le premier
Était-ce moi, était-ce lui
Était-ce donc moi ou lui
Tout ce que je sais, c'est que depuis
Je ne sais plus qui je suis...

 Paroles et musique: Jeanne Moreau - C. Bassiak - F. Rauber

Chanté par Alain Souchon

Le Tourbillon de la vie .( Jules et Jim)

lunes, 21 de mayo de 2012

Irma: Concert improvisé dans le métro parisien


Interview sortie d'album


Irma dans le JT de 13h de France 2


Irma : Interview sortie d'album

Irma dans l'émission "On est pas couché" sur France 2


Toujours BRASSENS


Brassens & Henri Salvador - Por una muñeca me hice chiquitín (Subtitulado)

Le vin

La première fille qu'on a prise dans ses bras 


Supplique pour être enterré à la plage de Sète


Brassens: Pénélope



Canal de kozmic2007 .- Dieu, s´il existe, il exagere (G. Brassens)

A l'ombre du coeur de ma mie (Par Maxime)


La ballade des gens qui sont nés quelque part

Georges BRASSENS Jean FERRAT dialogue sur l'engagement

JEAN FERRAT - A Brassens + Lyrics


Est-ce un reflet de ta moustache
Ou bien tes cris de "Mort aux vaches !"
Qui les séduit ?
De tes grosses mains maladroites
Quand tu leur mets dessus la patte
C'est du tout cuit
Les filles de joie, les filles de peine
Les Margoton et les Germaine
Riches de toi
Comme dans les histoires anciennes
Deviennent vierges et souveraines
Entre tes doigts

Entre tes dents juste un brin d'herbe
La magie du mot et du verbe
Pour tout décor
Même quand tu parles de fesses
Et qu'elles riment avec confesse
Ou pire encore
Bardot peut aligner les siennes
Cette façon de montrer les tiennes
Ne me déplaît pas
Et puisque les dames en raffolent
On ne peut pas dire qu'elles soient folles
Deo gratias

Toi dont tous les marchands honnêtes
N'auraient pas de tes chansonnettes
Donné deux sous
Voilà que pour leur déconfiture
Elles resteront dans la nature
Bien après nous
Alors qu'avec tes pâquerettes
Tendres à mon coeur, fraîches à ma tête
Jusqu'au trépas
Si je ne suis qu'un mauvais drôle
Tu joues toujours pour moi le rôle
De l'Auvergnat

H2A : G.Brassens

Georges Brassens parle de ses débuts


Georges Brassens parle de son but

Georges Brassens parle des thèmes de ses chansons 

Interview Bruxelles 1973

miércoles, 11 de abril de 2012

ROUDA: Visions d'Afrique



Multivisions d’Afrique misère et guerre sur nos écrans géants
L’écart se creuse à pas de géant mais rien n’est moins gênant
A croire qu’il y a dans nos gênes un chromosome d’indifférence
Et quelques milligrammes de honte pour tout ce qu’a fait la France
Elle s’est sentie coupable donnant aux places des noms d’indépendance
Mais dans la salle de classe le cours d’Histoire absorbe les tâches de sang
Et je suis qu’un tout petit blanc qu’a écrit ce texte sur un tout petit banc
Et ma vision d’Afrique je la restitue en titubant
Pas frère de sang mon frère mais frère de béton frais
Ou frère de son si tu préfères les mystères intrigants
Comme avant-goût d’enfer j’ai pas connu le goût du fer
Ni peine de prison ferme pour ma couleur depuis la cour des grands
Je suis le petit fils des pires brigands et malgré moi le descendant des colons d’Occident
Je viderai mes cartouches d’encre et mélangerai le blanc à toutes les couleurs pourpres
Pour accoucher d’une écriture métisse

Refrain
Moi je voudrais raconter des contes avec un tout petit peu d’écoute
Et j’emmerde Benetton gros con trouve une couleur au son
On est pas frères de sang on sera au moins frères de béton
Nous caresserons le vent avec le pigment de nos peaux
Moi je voudrais raconter des contes avec un tout petit peu d’écoute
Et j’emmerde Benetton gros con trouve une couleur au son
Mais je suis qu’un tout petit blanc qu’a écrit ce texte sur un tout petit banc
Et ma vision d’Afrique je la restitue en titubant


J’ai fait un rêve étrange un rêve en noir et blanc
Un rêve que j’écris blanc sur noir dans le silence d’un tremblement
Un rêve où les couleurs s’inversent comme les deux pôles d’un aimant
Un rêve où les nuages s’arrêtent car hier soir la lune est morte
J’ai vu la lune devenir noire et même la nuit devenir blanche
Des idées blanches au marché noir une magie noire chauffée à blanc
Dans le blanc de l’œil je vois tout en noir
Lecture du premier roman noir à marquer d’une pierre blanche
Je suis blanc comme neige je travaille au noir
Derrière mes lunettes noires mon regard noir tire des balles à blanc
Et puis le rêve s’arrête et dans mon texte y’a comme un blanc
Je suis assis sur un banc
Et comme dans un trou noir je ne sais plus ce qui est noir ou blanc
Ça s’est passé au métro Blanche à la sortie d’un couloir noir
On m’avait laissé carte blanche pour retranscrire ce que j’ai cru voir
Alors j’ai dit que j’ai fait un rêve

Refrain

J’aurai pu faire un texte plein de dérision et de potentiel comique
Raconter quelques blagues à base d’Africains squelettiques
J’aurai pu faire un texte aux dimensions écologiques
Du genre je milite dans une association de défense des éléphants et des visions d’Afrique
J’aurai pu faire un texte avec une réelle profondeur tragique
Sur un ton pathétique avec force de détails sur l’origine du sang qui gicle
J’aurai pu faire un texte avec des cartes des chiffres et tout plein de statistiques
Me la jouer géographe avec un semblant de discours didactique
J’aurai pu faire un texte bien formaté et bien démagogique
Vous parler du sida et des contrats cachés pharmaceutiques
J’aurai pu faire un texte en me passant de rimes en –iques
Vous voyez bien que c’est impossible alors promis je m’en passerai pour la suite

Refrain

France-Inter: L'espagne serait-elle allée trop vite




Qui sont les bénévoles et pourquoi donnent-ils de leur temps gratuitement ?



Des chiens, pour visiter des personnes isolées

lunes, 9 de abril de 2012

LES INCONNUS:

Le jeu de la vérité vrai


À l'hopital


Questions pour du pognon

jueves, 5 de abril de 2012

Les frères ennemis





Carlos: Le mec qui paie plus son loyer


Francis Perrin: Les nains footballeurs


Sim - J'aime pas les rhododendrons

domingo, 1 de abril de 2012

NOIR DÉSIR: A l'envers à l'endroit



On n'est pas encore revenu du pays des mystères
IL y a qu'on est entré là sans avoir vu de la lumière
Il y a l'eau, le feu, le computer, Vivendi et la terre
On doit pouvoir s'épanouir à tout envoyer enfin en l'air

On peut toujours saluer les petits rois de pacotille
On peut toujours espérer entrer un jour dans la famille
Sûr que tu pourras devenir un crack boursier a toi tout seul
On pourrait même envisager que tout nous explose à la gueule

Autour des oliviers palpitent les origines
Infiniment se voi rrouter dans la farine

A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à l'endroit
A l'endroit, à l'envers, à l'envers, à l'endroit

Y'a t'il un incendie prévu ce soir dans l'hémicycle
On dirait qu'il est temps pour nous d'envisager un autre cycle
On peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas
On peut toujours rêver de s'en aller mais sans bouger de là

Il paraît que la blanche colombe a trois cents tonnes de plombs dans l'aile
Il paraît qu'il faut s'habituer à des printemps sans hirondelles
La belle au bois dormant a rompu les négociations
Unilatéralement le prince entame des protestations
Doit-on se courber encore et toujours pour un ligne droite ?
Prière pour trouver les grands espaces entre les parois d'une boîte
Serait-ce un estuaire ou le bout du chemin au loin qu'on entrevoit
Spéciale dédicace à la flaque où on nage, où on se noie

Autour des amandiers fleurissent les mondes en sourdine
No pasaran sous les fourches caudines

A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à l'endroit
A l'endroit, à l'envers, à l'envers, à l'endroit.

domingo, 19 de febrero de 2012

BENJAMIN BIOLAY: Dans Paris

ALAIN BARRIÈRE: Ma vie (EN-Y)



Ma vie, j'en ai vu des amants
Ma vie, l'amour ça fout le camp
Je sais on dit que ça revient
Ma vie, mais c'est long le chemin.
Ma vie, j'en ai lu des toujours
Ma vie, j'en ai vu de beaux jours
Je sais, et j'y reviens toujours
Ma vie, je crois trop en l'amour.
Ma vie, j'en ai vu des amants
Ma vie, l'amour ça fout le camp
Je sais, on dit que ça revient
Ma vie, mais c'est long le chemin
Ma vie, qu'il est long le chemin!

sábado, 18 de febrero de 2012

Paris tout compris

Le lien
Sortir, visiter, vivre, connaître...Paris ! Un people, un anonyme, un même but... Mais à quel prix ? Á chaque début d'émission le people et l'anonyme tireront au sort 30 Euros ou 300 Euros avec lesquels ils pourront nous faire découvrir les loisirs, les expos, les restos, les cafés, les...

Source: http://www.pluzz.fr/paris-tout-compris-2012-02-18-17h00.html

jueves, 16 de febrero de 2012

Correspondances célèbres

POÈMES: Le mot

Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites !
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes ;
TOUT, la haine et le deuil !
Et ne m'objectez pas que vos amis sont sûrs
Et que vous parlez bas.
Ecoutez bien ceci :
Tête-à-tête, en pantoufle,
Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dites à l'oreille du plus mystérieux
De vos amis de cœur ou si vous aimez mieux,
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre,
Un mot désagréable à quelque individu.
Ce MOT — que vous croyez que l'on n'a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre —
Court à peine lâché, part, bondit, sort de l'ombre ;
Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin ;
Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;
Au besoin, il prendrait des ailes, comme l'aigle !
Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera ;
Il suit le quai, franchit la place, et cætera
Passe l'eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez le citoyen dont vous avez parlé.
Il sait le numéro, l'étage ; il a la clé,
Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe, entre, arrive
Et railleur, regardant l'homme en face dit :
"Me voilà ! Je sors de la bouche d'un tel."
Et c'est fait. Vous avez un ennemi mortel.


Les contemplations - Livre I

Victor Hugo

jueves, 12 de enero de 2012

IMBÉCILE: Libaux, Katerine, Nataf, Barbara



Tu renifles cette femme
Tu la guettes comme un âne
Tu aimes une nymphomane
Imbécile

Mené par le bout du nez
Tu te laisses manipuler
T'as même plus de vie privée
Imbécile

Cette fille bien roulée
Elle n'a jamais su t'aimer
Toi qui as plein de qualités
Au moins mille

Laisse-la s'évaporer
Elle ne pense qu'à son succès
Même si elle n'attire que les
Imbéciles

Allez reprends-toi, René
Refais ta vie sans tarder
Ou tu seras à tout jamais
Imbécile

Tu t'es un peu égaré
Tu as perdu un peu pied
Mais cela t'aura rendu
Plus lucide

Cette fille que t'aimais
Elle était préoccupée
Par des rêves de poupée
Puérile

Laisse-la s'évaporer
Dans ses tout petits succès
C'est elle qui va le regretter
Imbécile

Tu renifles cette femme
Tu aimes une nymphomane
Tu te conduis comme un âne
Imbécile

Mené par le bout du nez
Tu te laisses manipuler
T'as même plus de vie privée
Imbécile

Laisse-la s'évaporer
Laisse-la partir en fumée
Pour elle, le réveil sera
Difficile

Allez reprends-toi, René
Refais ta vie sans tarder
Ou tu seras à tout jamais
Imbécile

Boris Van en chansons

BARCELONE chanté par Boris Vian


JE VOUDRAIS PAS CREVER , poème de Boris Vian chanté par ...


Dans ce poème, Boris Vian célèbre la Vie. Une vie faite de tout et de rien, d'amour, d'envie, de créativité, de curiosité. De cette vie que l'on veut goûter avec passion jusqu'au dernier instant. Du grand Boris Vian.

par Eiffel

EIFFEL: Saoul et Le temps des cerises



CORNEILLE: Comme un fils



Donne-moi tout même quand il ne reste plus rien
Rends-moi saoul de toi quand rien n'est bien
Fais demain quand le présent est chien
Et j'en ferai autant

Lis mes peines avant que je ne les dise
Oublie mes hontes sans que je précise
Cache-le moi si un jour tu me méprises
Car j'en ferai autant

Et je sais
Que c'est un peu trop
Que je demande plus qu'il ne faut
Mais je te donne plus que des mots

Comme un fils
Fais-moi croire quand tout fini
Et comme un fils
Fais-moi voir quand tout est nuit
Et comme un fils
Je t'aimerai qu'importe le prix
Comme un fils
Je te devrai toujours la vie
Si tu m'aimes comme un fils

Dis-le moi si tout autour de moi
M'est hostile et quand je ne le vois pas
Tiens ma main quand tout me pointe du doigt
Et j'en ferai autant

Et si je prends pour acquis mes chances
Fais-moi peur que plus jamais j'y pense
Prends ma tête quand elle fait plus de sens
Et j'en ferai autant

Et je sais
Que c'est un peu trop
Que je demande plus que je vaux
Mais je promets plus que des mots

Comme un fils
Fais-moi croire quand tout fini
Et comme un fils
Fais-moi voir quand tout est nuit
Et comme un fils
Je t'aimerai qu'importe le prix
Comme un fils
Je te devrai toujours la vie
Si tu m'aimes comme un fils

Et si leurs yeux se croisent dis que c'est toi
On s'en voudrait à vie si on se manquait
Et si tu es passé reviens-moi
Car je ne passerai pas toute ma vie à t'écrire
Et à t'imaginer

Comme un fils
Fais-moi croire quand tout fini
Et comme un fils
Fais-moi voir quand tout est nuit
Comme un fils
Je t'aimerai qu'importe le prix
Comme un fils
Je te devrai toujours ma vie
Si tu m'aimes comme un fils
Si tu m'aimes comme un fils...